
Le peintre Conta est né à Caen (Normandie) en 1961.
Engagé dans la peinture à l’âge de 17 ans, il intègre l’école supérieure des arts modernes de Paris.
Son travail est alors présenté lors de ses premières expositions parisiennes.
Les invitations, au sein de lieux prestigieux, se multiplient rapidement et viennent alimenter ses convictions et son insatiable boulimie de travail.
On peut notamment mentionner :
L’exposition rétrospective, sous le haut patronage de Jean-Marie Girault – maire de Caen où l’ ODACC acquiert une de ses toiles.
- La galerie ART 6 où le caricaturiste Gébé acquiert une de ses première toile, il a 18 ans.
- L’exposition à la Maison Rouge ( Paris) commissaire d’exposition Caroline S.
- L’exposition à l’église de la Madeleine ( Paris) commissaire d’exposition M. Vignon.
- La galerie de Deutsche Bank (Paris) commissaire d’exposition Alain Bougrain Dubourg
président de la LPO. - Galerie du Continental à Doha (Qatar).
Il est alors sociétaire des artistes de Saint-Germain-des Près …
Il expose ses travaux dans de nombreuses villes ; Plusieurs prix viendront souligner l’importance de son travail qui figure dans diverses collections en France et à l’étranger.
Ainsi , sa toile « La jeune Africaine » intègre la collection privée de l’ancien président de la république du Sénégal, Léopold Sedar Senghor.
La même année L’UNESCO acquiert une de ses oeuvres.
Il se voit récompensé lors d’une exposition internationale du prix du secrétariat à la jeunesse et à la culture.
En 1987, il fonde l’Atelier Conta, école d’arts plastiques à Caen.
Il enseigne le dessin et la peinture aux enfants et aux adultes et prépare les jeunes aux études supérieures artistiques ( architecture, design, stylisme, graphisme…).
Il le dirige toujours à ce jour.
Il travaille depuis 3 ans sur le thème de sa rivière et des jardins du paradis entre chien et loup.
Il ouvre parfois des parenthèses sur d’autres sujets comme Narcisse ou le Christ qui seront présentés également au cloître de l’Abbaye aux Dames à Caen, lors de son exposition organisée par la région Normandie du 05 juillet au 27 août 2023.
-2023 vente aux enchères Drouot, par maître Mercier, hôtel des ventes de Lille de sa toile « la foule ». - Acquisition de la Région Normandie de l’un de ses diptyques ( les jardins du paradis).
- Janvier 2024, son travail sera présenté au Musée Bellini à Florence.
- Mars 2024, exposition à la galerie II Leone à Rome.
- Acquisition du FRAC ( fond régional d’art contemporain ) de l’un de ses diptyques.
- 2027, son travail sera exposé au palais Riso à Palerme.

Si Narcisse est « La nature », pour Jean-François Conta, son reflet invite à réaliser combien sa beauté est accomplie.
Le sens profond d’une métamorphose, ou simplement l’existence d’une image.
Le rythme des lignes ou l’éclat des lumières, s’apparentent beaucoup avec le dédoublement.
Cette gémellité reste un phénomène très apprécié des peintres, une réflexion sur l’image, le souvenir ou l’identité…
Ici, Jean-François nous évoque sa vision en écho de ses mémoires.
Les reflets, la lumière et la transparence sont des éléments primordiaux à l’architecture de ses toiles. Ils ouvrent une perspective à l’environnement de la structure, permettant de s’immiscer tel le miroir de notre « moi ».
Il se souvient de ces instants « entre chien et loup », cette fracture journalière où le jour n’est plus tout à fait là, et où, la nuit n’a pas encore sa place.
Cet intervalle mystérieux anéantissant certaines couleurs pour en faire naître de nouvelles.
C’est alors que l’artiste bascule dans une frénésie nocturne, il explique à sa toile toute l’ardeur d’un discours qu’il ne veut pas oublier.
Il trace sur sa peau de lin, les rides d’une histoire si intense qu’il est difficile de rester insensible.
La nuit s’efface pour nous permettre de rentrer dans un rêve
Sylvie Amigo Soulet
Directrice de la GALERIE21 à TOULOUSE

Entre chien et loup… quelle plus belle évocation que celle-ci pour signifier le passage de la lumière à la nuit et c’est précisément à la lueur de la nuit que Jean-François Conta peint… animé par une force intérieure et une frénésie, il peint comme s’il exorcisait des forces invisibles, il racontez pourtant une histoire faite de souvenirs heureux.
Sa peinture percute de plein fouet, ses couleurs sombres feutrées laissent percer une lumière hypnotique rare mais qui prend pourtant toute la place dans son oeuvre.
Superpositions de transparences d’ombres, d’effet miroir de flou de traits forts, de reflets.
Entre chien et loup, le grand passage de réel au rêve de la lumière à la nuit, du réel au mystère.
Nadège Moha
Directrice de publication Cahiers de Provence



